What Next Asset Managers

ÉPISODES  EN CONSTRUCTION

INSCRIPTIONS À VENIR

1. PEUT-ON VIVRE A LONG TERME DANS UN MONDE SURENDETTE ? LE MODELE JAPONAIS

La dette publique brute du Japon a augmenté de 70% à près de 240% du PIB entre 1990 et 2019. Ce dérapage s’explique par la diminution des recettes fiscales suite à des chocs successifs (éclatement de la bulle début 90, crises financières de 98 et 2008, catastrophe de Fukushima), par des mesures d’allègement de la fiscalité pour soutenir les ménages et les entreprises, enfin, par la hausse des dépenses publiques (sécurité sociale, dépenses d’infrastructures, plans d’urgence pour lutter contre le Covid-19). Néanmoins l’exemple japonais montre qu’on peut avoir un endettement très élevé mais un taux d’intérêt sur la rente proche de zéro.

• Est-ce le modèle Ă©conomique pour l’Europe demain ? 
• Faut-il craindre en Europe le retour d’une crise des dettes souveraines ?
• La stratégie suivie par la Banque Centrale du Japon (BoJ) – politique de contrôle des taux longs - peut-elle servir de modèle à la Banque Centrale Européenne (BCE) ?

2. LA FEE ELECTRICITE : DECARBONER, EST CE POUR MAINTENANT ?

L’effondrement de la demande de pétrole et du prix du baril, liés à la crise de la Covid-19 invitent à se poser la double question : l’énergie fossile est-elle redevenue une alternative à la fée électricité ? et pourra-t-on se passer facilement à terme du pétrole compte tenu des prix actuels du marché?
L’AIE estime que la demande mondiale d’électricité pourrait bondir de 60 % d’ici à 2040. Parallèlement, les terres rares continuent de connaitre des valorisations atones compte tenu de l’organisation spécifique du marché.

• Le conflit commercial sino-amĂ©ricain latent ne peut-il conduire Ă  une nouvelle bulle financière sur ces matières essentielles, dans un cadre Ă©conomique qui se veut moins dĂ©pendant dans le monde d’après? 
• Ce contexte ne risque-t-il pas de remettre en cause la transition énergétique engagée ?

3. ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET AGRICULTURE RAISONNEE : COMMENT NOURRIR LA PLANETE EN 2050 SANS LA DETRUIRE ?

En 2050, il faudra nourrir 9,7 milliards d’individus alors que les ressources sont déjà fortement sous pression. Dégradation des sols, changement climatique, effondrement de la biodiversité … autant de menaces qui pèsent sur l’agriculture.

• Comment répondre aux défis de l’agriculture et de l’alimentation de demain ? Comment accompagner la transformation de la filière agroalimentaire ? • Comment produire plus, mieux et durable ?
• Dans un environnement de plus en plus globalisĂ©, comment favoriser le local ? 
• Comment profiter des opportunités d’investissements liées à l’agriculture et la production alimentaire durables ?

4. LE RETOUR DE L'INTERVENTIONNISME D'ETAT

Face au coronavirus, les plans de relance se multiplient Ă  travers le monde dans le but de soutenir les acteurs Ă©conomiques.

• Cet interventionnisme peut-il être durable ou n’est-il que provisoire ?
• Et si l’interventionnisme croissant de l’Etat accélérait le passage à un modèle économique plus respectueux de l’environnement ?
• Un retour de l’Etat à quelles conditions ? De la nécessité d’un Etat stratège, de l’intérêt de la planification économique ?
• Dans quelle mesure l’interventionnisme des Etats peut-il avoir un impact sur l’organisation et la gouvernance des entreprises (régulation, ciblage des investissements, gouvernance, dividendes, etc) ?
• Comment éviter les distorsions de concurrence ?

5. EPARGNE DE PROTECTION VS DEPENSE DE VENGEANCE ?

Inquiets, les Français disposaient, fin mai, selon La Banque de France, de 543 milliards d’euros sur leurs comptes à vue non rémunérés. En tenant compte de l’encours des livrets d’épargne (795 milliards d’euros), l’argent des ménages qui dort peut-être estimé à plus de 1.300 milliards d’euros. La croissance ne dispose que de deux principaux moteurs : l’investissement et la consommation. Une épargne non investie ou non consommée tue la croissance.

• Le placement idoine existe-t-il ou faut-il le créer ? quels placements privilégier pour quel rendement, dans un contexte d’incertitude économique et de taux durablement bas ?
• Peut-on s’attendre à des dépenses de vengeance post-confinement ? quels impacts en matière d’inflation ?
• Comment transformer cette épargne de précaution en investissement tout en respectant le besoin de précaution des ménages ?
• Quel équilibre entre investissement et consommation ?

6. LA RAISON D'ETRE : NOUVEAU FER DE LANCE DES ACTEURS DE LA FINANCE

Plusieurs entreprises se sont dotĂ©es depuis l’annĂ©e dernière d’une raison d’être. En France, le phĂ©nomène a Ă©tĂ© impulsĂ© par la loi Pacte mais le mouvement, plus gĂ©nĂ©ral, est portĂ© en partie par les investisseurs qui plaident pour un alignement entre la raison d’être et les objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD). 

• Comment distinguer raison d’être et RSE ?
• Après la crise sanitaire, comment faire de sa raison d’être un cap stratégique et un outil de transformation ?
• Où se trouve la frontière entre l'engagement, le greenwashing et la marque employeur ?

7. LA TECH AU SERVICE DE L'EFFICACITE OPERATIONNELLE DE DEMAIN

Le secteur de la gestion d’actifs est actuellement en pleine transformation. L’adoption des nouvelles technologies (big data et intelligence artificielle) est aujourd’hui indispensable pour les assets managers car elle leur permet de se différencier de la concurrence.

• Comment la technologie peut-elle permettre aux gérants d’actifs de se démarquer dans leurs décisions d’investissements ?
• Comment améliorer la stratégie d'investissement et la connaissance des investisseurs grâce à l’IA ? (Anticipation des prévisions macroéconomiques, détection des sentiments de marché, enrichissement de l’analyse avec des données extra-financières, industrialisation du Stock Picking, etc.)
• Comment l’apprentissage automatique (machine learning) peut-il contribuer à rendre le trading et les processus d’investissement plus efficaces et performants ?
• Le virage tech dans la gestion d’actifs ne sera-t-il que pour après-demain compte tenu de la situation financière des sociétés de gestion et de la pause attendue en matière d’investissement ?

8. ASSURANCE VIE VS EPARGNE RETRAITE : CONFLIT OU COMPLEMENT ?

Pour simplifier et harmoniser les dispositifs d’épargne retraite, la loi PACTE a créé le Plan d’Epargne Retraite (PER). Après un début de commercialisation très prometteur, les distributeurs ont dû faire face à la crise sanitaire et au confinement. Les montants records placés sur les livrets d’épargne réglementés ces derniers mois et l’affaiblissement de la collecte en assurance-vie en témoignent.

• Assurance vie, PER : jusqu’à quel point la crise sanitaire a-t-elle mis en danger l’épargne retraite ? Va-t-elle bénéficier de courants porteurs en 2020 / 2021 ?
• Comment orienter l’épargne vers l’investissement productif ?
• Quel intérêt de développer des fonds indiciels cotés (ETF) dans l'offre d'épargne-retraite ?

9. COMMENT AIDER LES DISTRIBUTEURS ?

Chez les assureurs et les assets managers, le travail à distance d’une majorité de salariés en raison de la crise sanitaire a eu de nombreux impacts sur la chaîne de valeur, tant en distribution, qu’en gestion ou en relation client : fermeture des agences et points d’accueil, non-disponibilité des plateformes de distribution, etc. sauf pour ceux qui avaient déjà automatisé leurs processus.

• Comment l’expérience vécue par les clients de mise à disposition de services digitalisés va-t-elle lever de nombreux freins et ainsi se traduire par une accélération des projets digitaux orientés clients ?
• Dans quelle mesure l’intégration des technologies API sert-elle un double objectif : le développement de nouveaux relais de croissance et la réduction du time to market ?
• Peut-on voir réapparaître des projets majeurs de distribution de produits financiers en BtoB ?
• En quoi la digitalisation permet-elle de répondre aux besoins grandissants des clients de personnalisation et de flexibilité dans leur expérience ?
• Les sociétés de gestion vont-elles devenir des sociétés de services ?

10. SANTE  : UN SECTEUR DE PLUS EN PLUS PORTEUR ?

Les nombreuses semaines passĂ©es Ă  suivre de très près l’évolution de la pandĂ©mie du coronavirus et le dĂ©compte des victimes de cette tragĂ©die sanitaire ont remis la santĂ© au centre des prĂ©occupations des gouvernements et des investisseurs. Ce secteur reprĂ©sente aujourd’hui un vĂ©ritable catalyseur au dĂ©veloppement de nouveaux services de santĂ©. 

· Quelles sont les principales tendances structurelles qui portent le secteur de la santĂ© ? 
· Quel sera l’impact de l’augmentation des dépenses de santé ? Quelles sont les entreprises qui en profiteront ?
· Quelles sont les innovations thĂ©rapeutiques et technologiques qui attirent les investisseurs ? 
· Quels rĂ´les vont jouer les GAFAM dans cette nouvelle donne sur l’innovation thĂ©rapeutique ? 
· Le secteur de la santé sera-t-il l’un des plus performants économiquement durant les années à venir ?

11. LE FUTUR DE L’IMMOBILIER

La crise sanitaire a mis en avant le rĂ´le central de la logistique dans l’approvisionnement des villes. L’essor du e-commerce, le dĂ©veloppement du tĂ©lĂ©travail mais aussi le recul des commerces et de l’hĂ´tellerie ont constituĂ© des mutations importantes durant ces derniers mois. 

· Quels seront les grands enjeux de l’immobilier de demain ? 
· La rĂ©volution des marchĂ©s des bureaux est-elle imminente ? 
· Quel avenir pour les SCPI logistique et le E-commerce ? 
· Faut-il privilégier l’immobilier digital à l’immobilier physique locatif ?