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Description

Les français accordent une place importante aux impacts environnementaux et sociaux dans leurs décisions de placements auprès des établissements financiers ou d’assurance. En effet, la France est à l’avant-garde du mouvement de la finance verte. A titre d’exemple, en 2019, les encours de l’épargne solidaire ont battu des records dépassant le seuil des 15 milliards d’euros. Par ailleurs, l’intérêt des français pour la finance responsable s’est renforcé depuis la crise du covid-19. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir investir de façon plus responsable tout étant soucieux de la rentabilité économique de leurs placements. Il est donc crucial de faire évoluer les produits d’épargne existants et de les amender pour que chaque produit d’épargne et d’assurance-vie alimente la transition écologique (exemple : fusion du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS), adaptation des plafonds pour accroître la lisibilité du marché de l’épargne, etc.) • Comment développer le marché de solutions d’épargne durable ? Pourquoi faut-il adapter les réseaux de distribution afin qu’ils répondent davantage aux attentes des français en matière d’ISR ? Comment rendre l’offre plus accessible et plus lisible ? • Dans quelle mesure est-il important de flécher l’épargne bancaire solidaire vers des projets sociaux, environnementaux et de proximité ? • Dans quelle mesure la taxonomie verte permettra-t-elle d’orienter les investisseurs et notamment les épargnants vers les entreprises les plus « vertueuses » / responsables ?